Le rapport a été réalisé à la demande des "Parties", les pays qui ont signé la Convention sur le climat (CCNUCC).

Ce rapport explique les conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5°C et les objectifs à court et à long terme qui doivent être fixés pour éviter de dépasser la limite de 1,5°C.

Au rythme actuel des émissions, le réchauffement planétaire moyen devrait atteindre 1,5°C entre 2030 et 2050.

Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, sans dépasser cette limite ou avec un dépassement limité, les émissions mondiales nettes devraient diminuer d'environ 45% par rapport aux niveaux de 2010 d'ici 2030 et atteindre un niveau "net zéro" en 2050.

Sur base des objectifs de réduction d'émissions décidés suite à l'Accord de Paris (2015), le réchauffement de la planète devrait dépasser 1,5°C même si des mesures de diminution très ambitieuses sont prises après 2030.

Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, au lieu de 2°C, atténuerait l'impact sur les écosystèmes, la santé humaine et le bien-être.

Une augmentation de 2°C de la température, ou plus, exacerberait les phénomènes météorologiques extrêmes, augmenterait le niveau des mers et réduirait la glace de mer arctique, provoquerait le blanchiment des coraux et la perte d'écosystèmes, parmi une foule d'autres impacts.

Le rapport spécial du GIEC commence par une citation d'Antoine de Saint Exupéry (Citadelle, 1948):

"Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible."